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Une vision commune qui tienne compte de nos différences d’appréciation

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Le premier est de mettre à la disposition de décideurs tant civils que militaires ou d’experts (analystes, chercheurs, industriels, journalistes spécialisés, notamment) des « textes de référence », des analyses, des études, des articles traitant des enjeux actuels vus sous l’angle de la défense et de la sécurité,. Des textes de qualité qui ne soient pas « saucissonnés »…

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Russia’s Plan for the United States

« The interests of Russian oligarchs converge with those of Big Tech magnates. Putin and the major oligarchs, both Russian and American, believe themselves to be above the law. Putin’s contempt for the law goes so far that he calls into question the very notion of the state, precisely because a state is based on a legal framework and has borders, which he dislikes. Trumpism aims to replace the state with a Putin-style ‘vertical power structure’, in which officials are chosen for their loyalty rather than their competence. The dismantling of the state is accompanied by deregulation, which benefits the big oligarchs who aspire to become masters of financial flows. This is why Kremlin strategists understood very early on what services Western libertarians could provide them,‘ writes Françoise Thom in Le Monde, adding: ’Douguin’s ideas have permeated Putin’s regime and inspired the policy of destroying the United States that has been implemented for the past 20 years. The aim is to inflict on the United States the same blows that it allegedly dealt to the USSR under Gorbachev, depriving it of its allies, unilaterally disarming it, ruining its economy and bringing it to the brink of civil war and dismantlement. Everything that the Trump administration is currently doing. »

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Le projet russe pour les États-Unis

« Les intérêts des oligarques russes convergent avec ceux des magnats de la Big Tech. Poutine et les grands oligarques, russes et américains, se croient au-dessus des lois. Le mépris du droit va si loin chez Poutine qu’il en vient à mettre en cause la notion d’État, justement parce qu’un État repose sur une charpente juridique et qu’il a des frontières, ce qui lui déplaît. Le trumpisme vise à remplacer l’État par une « verticale de pouvoir » à la Poutine, dans laquelle servent des fonctionnaires choisis pour leur loyauté et non pour leur compétence. Le démantèlement de l’État s’accompagne d’une dérégulation dont profitent les grands oligarques ambitionnant de se rendre maîtres des flux financiers. C’est pourquoi les stratèges du Kremlin ont très tôt compris quels services pouvaient leur rendre les libertariens occidentaux ».

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Toward a Putin–Trump Pact?

The Kremlin’s “dogma” is flexible. Since the end of World War II, the USSR viewed the United States as its greatest ideological adversary. Under Putin’s leadership, it was believed that the war in Ukraine was in fact a war between the U.S. and Russia, with Europeans merely acting as American vassals. With Trump, the narrative shifted. Now, Europe is accused of being “fascist,” while Russia and the United States are cast as allies for “peace.” Françoise Thom offers a meticulous analysis of this new Russian doctrine, based on a document recently published by Russia’s Foreign Intelligence Service (SVR).

Desk Russia has decided to publish the full translation of this publication attributed by the SVR to Mr Tcheremnykh and V. Motchalov and asked Françoise Thom to analyse it.

The new honeymoon with Washington is forcing the SVR of the Russian Federation to reorient the Russian national narrative. ‘European special services are ready to do anything to achieve their criminal goal, namely to perpetuate the conflict in Ukraine between NATO member states and Russia,’ the SVR warned on its website on 24 April.

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Vers un pacte Poutine-Trump ?

La doxa du Kremlin est « souple ». Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’URSS considérait les États-Unis comme son plus grand adversaire idéologique. La direction poutinienne considérait même que la guerre en Ukraine était en réalité celle entre les États-Unis et la Russie et que les Européens n’étaient que des vassaux des USA. Avec Trump, la donne a changé. C’est l’Europe qui est désormais accusée d’être « fasciste », face à l’alliance des forces de la « paix » : la Russie et les États-Unis. Françoise Thom livre une analyse scrupuleuse de cette nouvelle doctrine russe, à partir d’un document récemment publié le 16 avril dernier par le Service du renseignement extérieur russe, le SVR. Desk Russie a décidé de publier intégralement la traduction de cette publication attribuée par le SVR à M. Tcheremnykh et à V. Motchalov et demandé à Françoise Thom de l’analyser. La nouvelle lune de miel avec Washington oblige le SVR de la Fédération de Russie à réorienter le récit national russe. « Les services spéciaux européens sont prêts à tout pour atteindre leur objectif criminel, à savoir pérenniser le conflit qui a lieu en Ukraine entre les Etats européens membres de l’OTAN et la Russie », a prévenu le SVR sur son site le 24 avril.

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Krieg in der Ukraine: Zeit für Diplomatie?

Auf Geheiß des neu gewählten amerikanischen Präsidenten scheint die Zeit für Diplomatie gekommen zu sein, während der Krieg in der Ukraine unter der Gleichgültigkeit der meisten europäischen Meinungen sowohl an der Front als auch im Landesinneren mit der Bombardierung der Zivilbevölkerung und der industriellen Infrastruktur weitergeht. Ist die Zeit für Verhandlungen wirklich gekommen? Hat sich die strategische Lage so weit entwickelt, dass sie zu einer dauerhaften Beendigung der Kämpfe führen können, sofern sie überhaupt stattfinden und konkrete Ergebnisse bringen, wie es das Treffen am 15. Mai in Istanbul vermuten lässt? Angesichts der völligen Unsicherheit auf amerikanischer Seite, die im Gegensatz zu einem klaren geopolitischen Projekt der Russen steht, das in der Geografie und der Kontinuität der Geschichte verankert ist, aber noch lange nicht seine Ziele erreicht hat, und angesichts der nach wie vor fehlenden Ziele und positiven Strategien der Europäer sowie ihres schwachen Willens, Russland am Sieg zu hindern, ohne klar die Notwendigkeit seiner Niederlage zu bekräftigen, fragt man sich, wohin das alles führen soll! In dieser Lage Mitte Mai ist Admiral Girard der Ansicht, dass dieses doppelte Eingeständnis der Schwäche des Westens den Russen nur einen Wunsch lässt: diesen Krieg fortzusetzen, koste es, was es wolle!